Monday, December 28, 2015

LE GUIDE DEBEUR 2016

L’incontournable guide debeur 2016 
dans sa 31e édition!
Une somme infinie de reconnaissance.

Le gourmet est l’indispensable et trop rare
collaborateur du cuisinier.
Béatrice Dussane,
ex-sociétaire de la Comédie française.

Le chef des chefs Gilles Bragard a dit «La politique divise souvent les hommes, mais la bonne table les réunit toujours». Le debeur a maintenant 31 ans, je salue personnellement cette illustre et délicate mission du bien-manger et du bien-boire qui valorise l’art culinaire au Québec. C’est le guide complet des Québécois le plus attendu de l’année. Comme l’écrit Thierry Debeur, dans son hommage «Le rôle du critique de restaurant» est un dur métier de goûter et objectivement sélectionnés puis décernés les étoiles aux plus méritants. Je connais Thierry Debeur, cet érudit journaliste gastronomique et vinicole, un diable de bon vivant depuis pas mal de temps, qui entre autre est «chevalier dans l’ordre du Mérite agricole français». Cet homme fort sympathique, possède une discipline et une rigueur a toute épreuve car avec lui, on ne badine pas avec le célèbre métier de bouche.


Ce guide contient 4 sections distinctes :
. Une liste de 451 restaurants du Québec sélectionnés par des journalistes spécialisés
. Une liste de 452 boutiques gourmandes
. Le Petit Debeur, un guide d’achat de 209 vins, cidres et spiritueux dont 100 à moins de 20 $
. Une section Tourisme et gastronomie avec, deux reportages : 
«Gérard Bertrand, un vigneron d’exception » en Languedoc-Roussillon (France) et «La Colombie gourmande» (Amérique du Sud).

Mettez donc un peu Debeur dans votre quotidien !
Cherchez les icônes en forme de grappes pour le sommelier 


 en forme de cœur pour les coups de cœur des journalistes

 et la bouteille où on peut apporter son vin

«La gastronomie, disait Charles Monselet
journaliste écrivain et poète
donne beauté et esprit, mansuétude et galanterie»

Au Québec pour qui manger est autre chose qu’une simple nécessité et s’assoir devant une table garnie, le debeur guide gourmand des Québécois régit harmonieusement nos rapports à la table, pas de dégustation sans manger, pas de cuisine sans boire. Bravo à ce guide gourmand, de longue vie qui fait rimer «cuisine» avec «amour», et nous révèle des tables qui méritent le détour.

Nouveau! il faut saluer le coup de cœur 2016 des critiques de restaurants du guide Debeur (p.39). La liste des établissements qui ont fait l’objet d’un coup de cœur des journalistes du guide Debeur. Ces restaurants sont également identifiés dans les pages du guide avec l’icône en forme de cœur. J’y retrouve avec un grand plaisir mes amis de plus de 40 années, Micheline et René Delbuguet  de «CHEZ LA MÈRE MICHEL» (Un classique 5 étoiles).

Le debeur 31e édition, pensez-y un peu 31 ans d’information gastronomique. De découverte en découverte avec une solide crédibilité acquise au fil des ans. (Je suis certain que les journalistes du guide Debeur, avant d’évaluer le restaurant, ont été en présence de mets simples, des réalisations culinaires compliquées. Ils ont du apprécier la délicatesse d’une blanquette, la gentillesse d’une friture, la tendreté d’un gigot piqué d’ail, la somptuosité d’un lièvre à la royale, et la splendeur d’un foie gras au naturel).

Permettez-moi d’exagérer à peine, mais en tant que vieux champion de la presse spécialisée, depuis plus de 40 années, je dis haut et fort qu’avec ce guide gourmand, l’esthétique, le goût, du bien manger et du bien boire au Québec se porte bien.

Le DEBEUR 2016 Guide gourmand des Québécois

Ouvrage collectif aux Éditions Debeur
224 pages, 15x23cm, ISBN978-2-921377-60-7
En vente dès le 1er décembre 2015 au prix de 19,95$, dans les librairies, sur le site Amazon.ca de même que chez l’éditeur.

Recevoir le guide Debeur 2016 en service de Presse :
Huguette Béraud, 450-465-1700 
ou écrire à: hberaud@debeur.com

Visitez le site www.debeur.com

Monday, November 23, 2015

J'AI LA MINE BASSE ET LE VIN TRISTE


« Paris , Paris outragé ! Paris brisé ! 
Paris martyrisé ! mais Paris libéré ! »
                               Charles de Gaulle

« Quand l’hymne enflammé, 
qui s’élance de mille bouches à la fois.
De ton majestueux silence jaillit comme une seule voix. »
                                                    Alphonse de Lamartine

L’hymne dans le recueillement est comme un phare. Après les attentats de Paris, « La Marseillaise » a été entendue dans le monde entier. L’hymne national, même loin de Paris, à Madrid, Dublin, Londres, en Italie, à New-York ou encore  à Montréal.

Oui, Cette France, ma France, mon pays de naissance cette patrie qui m’a formé, beaucoup donné, que puis-je faire en un tel moment d’horreur, de carnage, dans cette tristesse je suis à 5,000 km, impuissant devant l’ampleur de ce désastre. Ma France que j’aime tant, que puis-je pour elle !

Le 13 novembre 2015 la France est en deuil. Mais toujours debout. 
Le cœur de la France saigne : touchée en plein-cœur de Paris, 
la France est en deuil.

« Je suis bouleversé, je ne comprends pas ces choses, faites par des êtres humains. Il ne peut pas y avoir de justifications, religieuses ou humaines. Ce n’est pas humain », a déclaré le pape François.

Face à la barbarie qui vient à nouveau d’endeuiller la France« l’Ordre du Mérite Œnophile et sa « Gazette des Œnophiles De vigne en bouche.org » exprime sa solidarité et présente ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes. Que les nombreux blessés se rétablissent au plus vite. 

Vive la République, Vive la France.

Attentats à Paris : La Marseillaise entonnée aux quatre coins du monde
 comme un hymne mondial.

De nombreux bâtiments de tous les continents ont revêtus les couleurs du drapeau français.

Moi, Jean Claude Denogens, originaire de la grande banlieue de Bergerac en Périgord. Moi  l’ancien, le Croix de la valeur militaire cité au feu pendant la terrible guerre d’Algérie. Moi le titulaire de la médaille militaire. Moi le titulaire du mérite agricole, que puis-je en ce moment horrible, dans mon salon horrifié par ces images que me transmet mon téléviseur si loin et si près du cœur.  

Ce pays de « Liberté, Égalité, Fraternité ». Paris cette ville Lumière dans le monde, Paris blessé dans la France. Honte, à ces individus fanatiques qui au nom d’une religion  s’en prennent au berceau de la fille aînée de l’Église. Ces attentats de Paris phare culturel du monde ont montré le pire visage de l’humanité par sa violence et sa cruauté.

Mon beau pays la France est en deuil, je suis moi aussi en deuil, en ce moment douloureux, j’ai la mine basse et le vin triste ! . Un deuil national  de trois jours a été décrété, et partout à travers le monde, comme à Montréal et à Québec, des cérémonies de soutien ont été organisées.

A droite Madame Catherine Feuillet, Consule générale de France à Montréal,
pose à coté d’un québécois qui a unis le tricolore français et le fleurdelisé du Québec.

Une marche silencieuse à Montréal pour Paris

Sous le signe de l’unité, nous nous sommes joints aux quelques milliers de personnes qui se sont réunies pour témoigner leur solidarité aux Parisiens, qui ont vécu une série d’attentats.

« Nous ne cèderons pas à l’intimidation. Nous allons protéger nos valeurs de démocratie et de liberté. Nous allons faire front commun contre la haine et l’intolérance. Nous allons promouvoir le vivre-ensemble », a déclaré le maire de Montréal Denis Coderre, qui a été applaudi chaudement lors de son discours devant le Consulat général de France à Montréal.

Montréal a également un pacte d’amitié et de coopération avec la ville de Paris ( France ).

Des milliers de personnes et de dignitaires se sont rassemblées, a Montréal, 
pour manifester leur soutien aux Parisiens.
 « Ils peuvent bien tenter de l’obscurcir, Paris sera toujours la ville LUMIÈRE ». (Faustine)




Sunday, September 20, 2015

J'IRAI REVOIR MON PÉRIGORD! C'EST LE PAYS QUI M'A DONNÉ LE JOUR.

 «Les Académies provinciales 
sont les filles de l’Académie française»
     Maurice Druon
     Membre de l’Académie française (1966)
     Ministre de la Culture (1973-74)

Dieu soit loué  Alléluia!

Le Journaliste Périgourdin Jean Claude Denogens
élu le jeudi 3 septembre 2015
à «l’Académie des Lettres et des Arts du Périgord» 
(ALAP)

Jean Claude Denogens est désormais l’immortel d’une Académie provinciale, le journaliste québécois d’origine française natif de Saint-Martin–de-Gurçon, spécialiste vinicole-gastronomique a été élu jeudi le 3 septembre à Bergerac par ses pairs. Le fondateur et Grand Chancelier de l’Ordre du Mérite Œnophile depuis 1963 au Québec, se plait à dire que le Périgord peut s’enorgueillir de l’esprit et du panache de l’ALAP. «Je suis heureux, dit-il, que cette élection académique viennent de mon attachante Gascogne, et Bergerac est en Gascogne.»

Bergerac, rendue célèbre dans le monde entier par un certain Cyrano.
Bergerac est le fruit du mariage heureux de la terre et de l’eau.



Septembre 2015, le temps des vendanges. Une douce quiétude imprègne les choses de la vie. Le paysage que l’on regarde est pourtant très québécois. Les érables se préparent, en ces tièdes journées, à revêtir leur parure de pourpre et d’or. L’automne est aux portes, la nature se recueille dans la sérénité de l’été mourant. 

À Bergerac l’atmosphère au repos se charge d’une sensuelle odeur de raisin mûr aux reflets rubis et topaze. Depuis la verte douceur sur la Dordogne, dans un cadre luxuriant, un arc-en-ciel, ce chemin du ciel, m’apporte une grande nouvelle. L’ALAP, Académie des Lettres et des Arts du Périgord, vient avec ses sages de tenir séance: un enfant du pays, Jean Claude Denogens, est élu. Cette joyeuse annonce est arrivée lors du festival des premières couleurs d’automne qui enflamment les arbres.

Quelle plus belle invitation fin septembre que ce festival 
des premières Couleurs du Québec, qui enflamment les arbres.

Au Québec, on a coutume de dire : être reçu dans une Académie des Lettres et des Arts «ça ne change pas le monde sauf que» y sont admis tous ceux qui en Périgord, savent écrire.

«Je lève mon béret de Gascon bien haut, et je porte un toast à la critique qui louange et qui égratigne : je bois à la santé de ceux qui m’ont aidé, soutenu, encouragé et si, comme je l’espère, il en est qui m’ont combattu, je bois aussi à leur santé, ils ne m’ont pas été moins utiles.»

Sous le beau ciel de notre France, j’irai revoir mon Périgord, c’est le pays qui m’a donné le jour, pour moi rien n’est plus beau que l’amour du terroir et son académie. Pour le nouveau monde, c’est un cadeau de l’ancien. Un fils de la vigne du Périgord est reconnu. Oui, j’irai revoir mon Périgord, terre des hommes et terre de mon enfance. J’irai revoir mon Périgord, y découvrir un art de vivre, y sentir les profondes racines de l’homme resté lui-même à l’image de MONTAIGNE.

J’irai revoir mon Périgord, sa cuisine et ses vins qui méritent leur évidente célébrité. J’irai revoir ce berceau de mon éducation et de mon instruction. J’irai revoir ce beau coin de France, ses joies simples, ses rencontres humaines, ses plaisirs de l’esprit et de l’âme. J’irai revoir ma belle Dordogne et ses gabarres. J’irai revoir le Caveau de la Vinée où j’ai été intronisé. J’irai revoir Sarlat, ville musée, patrie de la Boétie, terroir de Jacquou le Croquant. J’irai revoir les vignerons, ces artistes qui font le vin rubis et topaze. Jirai regoûter Bergerac, Monbazillac, Côtes de Montravel, Haut-Montravel, Montravel, Pécharmant, Rosette et Côtes de Saussignac. 

J’irai revoir à Bergerac, Cyrano… vous connaissez? 

«Quand on rit de mon nez je ne me fâche pas, 
je tiens que les grands nez ne sont pas sans appas, 
et jamais un grand nez n’enlaidit un visage...» 

J’aime la belle Tirade des nez.

De quoi tomber en amour avec ces vastes paysages romantiques,
le long du majestueux fleuve Saint-Laurent.

Lorsque je recevrai mon prix, à la prestigieuse Académie du Périgord, je penserai à la chance que j’ai eue de naître ici en Dordogne, dans le domaine de Couderc, aimable maison plantée au milieu des vignes, zone libre pendant l’occupation, dans une famille de braves gens. 

À la chance d’avoir étudié un sérieux cours primaire à Saint-Martin-de-Gurçon, une bonne base et une règle colorée de l’orthographe par la géniale institutrice Mme Guillot : Ne riez pas «Toujours, prend toujours un s, et dans le mot baptême, il faut péter sans faire de bruit». 

Je penserai aux précieux stages de la vinification effectués dans les principales régions viticoles de France, une farandole vineuse de notre belle France, dont celle de Bergerac, ainsi que celle d’avoir fait ma première cuisine journalistique au Journal «La France», propriété alors du quotidien Sud-Ouest de Bordeaux. 

À mon service militaire dans les troupes aéroportées  durant la terrible guerre d’Algérie, et surtout la chance d’en être revenu vivant. 

À l’inoubliable bonheur d’avoir connu le réputé Secrétaire général des «médecins amis des vins de France», le docteur Jean Max Eylaud, poète écrivain-vigneron Bordelais (devenu mon mentor). 

Avant de faire le saut dans ce berceau de la civilisation française d’Amérique, le Québec.  Je penserai à tous ces gens de la Nouvelle-France, qui m’ont accueilli et ont facilité mes nombreuses tournées dans ce Québec, grand comme trois fois la France, pour y défricher et y semer avec amour l’art de savoir boire les vins français (la science œnophile). 

Je penserai également à cette récompense prestigieuse de la République Française «Le Mérite Agricole» qui me fut décerné pour service marquant à l’agriculture française. Merci aux éditeurs des hebdos, quotidiens et magazines du Québec en particulier, qui ont fait confiance à ma plume.

Fondée en 1963 par Guy de Lanauve, l’Académie des Lettres et des Arts du Périgord (ALAPa pour but de promouvoir, par tous les moyens de diffusion et de propagande, les valeurs intellectuelles, littéraires, artistiques, historiques, touristiques et scientifiques du département de la Dordogne.

Siège social mairie de Bergerac

Blason de Bergerac

Blason du Périgord

À mes pairs de l’Académie des Lettres et des Arts du Périgord.

À Annie Delpérier Présidente.

À ma femme Claire Denogens-Théberge, native de la reposante région de Montmagny dans la Chaudière-Appalaches, Québec.

À mes amis, qui font rimer «cuisine et vins» avec «amour».

À mes dévoués collaborateurs de la Gazette des Œnophiles De Vigne en Bouche.

Je dédie respectueusement cette chronique.

Jean Claude Denogens
Officier dans l’Ordre du Mérite agricole Français
Grand consul de la Vinée de Bergerac
Membre correspondant et Amis de l’Académie.